Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
La prise en compte de la biodiversité progresse dans les nouveaux projets de construction ; mais qu’en est-il des milliers de bâtiments déjà construits ?
En réponse, le label BiodiverCity® Life est un outil innovant qui permet de valoriser et encourager la mise en place de mesures visant à intégrer la biodiversité et la biophilie dans la gestion d’un actif immobilier.
Place aux écologues dans la planification locale ! Le groupe d’ingénierie écologique ARP Astrance accompagne ce tournant avec un cycle de trois webinaires ouvert le 12 octobre, sur le thème des PLU bioclimatiques.
© Laurent Miguet
Place aux écologues dans la planification locale ! Le groupe d’ingénierie écologique ARP Astrance accompagne ce tournant avec un cycle de trois webinaires ouvert le 12 octobre, sur le thème des PLU bioclimatiques.
© Laurent Miguet
Victor Lavisse, directeur de Gondwana (pôle biodiversité et paysage d’ARP Astrance) introduit le cycle de webinaires sur la biodiversité urbaine, le 12 octobre à Paris.
Les surperformances bioclimatiques calculées selon la méthode de l’Urban greening factor mettent dans l’ambiance de la planification écologique locale de nouvelle génération : après l’entrée en vigueur du plan local de l’urbanisme de Paris en 2024, l’obtention d’un permis de construire reposera sur l’observation de trois des neuf critères répertoriés par cette grille. Dans la catégorie environnement et biodiversité, le maître d’ouvrage pourra cocher trois cases : augmentation des espaces libres de construction (ELC), des surfaces bâties végétalisées et du recyclage des eaux pluviales.
De la construction à la transformation
« Nous passons des PLU de construction aux PLU de transformation ». Cheffe de projet chargée de l’assistance à maîtrise d’ouvrage dans le groupe d’ingénierie écologique ARP Astrance, Camille Arnoult résume en ces termes la nouvelle ère. Elle souligne deux conséquences de cette mutation : « Le non bâti devient aussi important que le bâti. Jusqu’alors variable d’ajustement, l’arbre devient une valeur d’entrée ».
Depuis la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) de 2014, les PLU peuvent intégrer des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) thématiques. Cette option a servi de cheval de Troie à l’entrée des écologues dans la planification locale. ARP Astrance cite en exemple Nantes : le sol, la végétation, le bâti comme support de biodiversité, la porosité des clôtures et la continuité écologique des rivières bénéficient des protections inscrites dans l’OAP dessinée sur les thèmes de la trame verte et bleue et des paysages.
Triplement des espaces verts parisiens
Avec la loi Climat & résilience complétée depuis juillet dernier par la loi ZAN, les rédacteurs des PLU bioclimatiques se confrontent à un nouveau défi : concilier végétalisation et densification. Paris n’entend pas pour autant dévier de son cap : 40 % de surfaces perméables en 2050, au lieu de 26 % aujourd’hui, et 10 m2 d’espaces verts par habitant au lieu de 3. Avec ses 70 hectares de rétrozonage qui rendent à la nature des espaces promis jusqu’alors à l’urbanisation, la troisième modification du PLU-H du Grand Lyon a confirmé cette année la même tendance.
L’irruption des écologues dans la planification locale amène un bouquet de nouveaux sigles. Après le coefficient de biotope par surface (CBS) importé de Berlin, il faudra s’habituer au coefficient pleine terre (CPT) et autre indice de végétalisation du bâti (IVB). En Seine-Saint-Denis, l’agglomération Est ensemble va jusqu’à soumettre ses permis de construire au respect de labels : ceux de Biodivercity ou d’Effinature conditionnent la délivrance des permis de construire, pour tous les projets de plus de 15 logements dans des parcelles d’au moins 900 m2.
Nouvelles étapes en vue
Dans l’évolution écologique de la planification locale, la dimension bioclimatique ne marque peut-être qu’une première étape sur la voie de la « transparence écologique des villes » tracée par Victor Lavisse, directeur du pôle Biodiversité et paysage d’ARP Astrance baptisé Gondwana. Le groupe d’ingénierie écologique attend la suivante : l’avènement des PLU biodiversité. Sur le thème de la connectivité écologique, le prochain webinaire d’ARP Astrance ouvrira cette perspective le 14 novembre. Des exemples d’application concrète clôtureront le cycle, le 5 décembre.
Article signé Laurent Miguet.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur Le Moniteur.
Retrouvez le replay de la conférence.
Pour en savoir plus sur nos actualités, cliquez ici